kingdom of heaven, de ridley scott

Vous connaissez? non?! C'est pourtant pas la pub qui a manqué de faire parler du film.
Bref, l'histoire se déroule durant le poyen age, plus particulièrement durant les croisades. Bon, je vais pas non plus raconter le film, sinon ca sert à rien de la voir.

Niveau pictural, KOH est excellent. Les paysages sont magnifiques, grandioses, tantôt glacials, tantôt étouffants. Les couleurs donnent le ton à l'image pour forger l'atmosphère. Devant l'écran on arrive à imaginer jusqu'a l'odeur de la poussière, et j'avoue que l'on rentre facilement dans l'histoire (peut etre que c'est du au fait que je l'ai vu au cinéma). Contrairement à certains films, l'arrière plan est aussi important que l'histoire, ce qui rajoute plus d'intensité à l'aspect historique du scénario. Ridley scott a su admirablement donner une dimension autre que décorative aux lieux. En gros, j'aime beaucoup cet aspect là du film.

Pour faire genre, je dirais que tout est d'aspect sensoriel, du bruit mât des sabots des chevaux frappant le sol, en passant par la lumière des bougies, jusqu'aux musiques qui donnent encore un peu plus de profondeur au film.

On notera que chaque scéne est travaillée minutieusement en faveur de l'intensité dramatique. Les scénes de batailles vous embarquent, les cris de geurriers accrochent. On est emporté à chaque fait, à chaque bruit, à chaque images. Si l'on ne vient pas voir ce film pour le scénario (dont la véracité historique semble contestée par certains), il faut venir pour admirer le "spectacle", parce que c'est bien de ca qu'il s'agit. Les costumes sont splendides, les paysages, etc... Ca fait voyager, lol.
Bon, on va tout de même éviter d'en faire trop parce que c'est pas non plus la 7eme merveille du monde.

Pour l'histoire, j'apprécie l'abandon du coté manichéen habituel de ce genre de film. Chacun a sa part d'erreur et son lot d'ennuie. Dans chacun des deux grands camps de l'histoire, on connais des Bons et des Mauvais. Chacun des deux a de bonnes raisons de se battre, et on a même du mal à savoir qui l'on aurait aimé voir gagner lors de l'ultime bataille. Le réalisateur a laissé tomber le coté "fanatique méchant vilain et cruel" de l'ennemi.

Avec ce film, on retrace les diverses définitions du mot croisade à travers les personnages de l'action. On retrouve donc à la fois cette notion de triomphe et de pouvoir, l'affrontement des armées pour la posséssion de jérusalem, on a cette barbarie menée au nom d'une religion et au nom d'un dieu, sans oublier l'élément colonisateur du terme. On en vient à se demander si la papauté a agi pour la délivrance des lieux saints ou pour l'enrichissement de l'église et des nobles.

Les personnages arborent tous les caractéres humains existants, de la bonté à l'avarice. Ils ne sont pas idéalisés, c'est qui rend plus légitime l'histoire. On a une vision un peu plus objective que dans d'autres films ou le réalisateur fait en sorte que l'on choisisse un favori. Ce sont donc des personnages qui restent à leur place, sur terre, d'aspects lourds et posés. Ridley scott a même réussit à donner à orlando Bloom un rôle different du gentil petit bonhomme parfait. Ca fait du bien de le voir un peu s'ennerver, même si la scéne du meurtre du prétre ne dure qu'un instant (trop court). Pourtant, cette scéne ne préfigure aucune autre, et reste un peu à l'écart (dommage). On sera donc peut être un peu décu par le reste de sa prestation où il ne réussit pas à avoir le charisme d'un meneur. J'espère seulement que cette derniere remarque ne vaudra que pour la version française, où la voix rend le héro trop petit, trop naîf, et parfois ridicule face à une foule de figurants. En gros, il manque un peu de caractére à ce personnage qui devait être la clef de l'histoire.

Donc, à voir, mais peut etre de préférence en VO.

Bon ben à voir aussi. Il est vrai que j'ai entendu du bien d'Orlando Bloom à propos de ce film, vu qu'il se faisait cassé pour tous les autres (notamment dans sa tenue d'elfe ).
En ce qui concerne ta critique, et ben dis donc: tu t'es demenée ou quoi? Elle me parait vraiment bien ^^ Ca donne envie de le voir. Allez hop c'est parti *lance la mule* je verrai donc ça seulement en VF.
Je me disais que Ridley Scott m'était pas inconnu: c'est celui qui a fait Gladiator en fait, film que j'ai bien aimé d'ailleurs

Bon alors quelques petites précisions pour ce film alors:
http://www.kingdomofheavenmovie.com/


J'ai eu du mal à le reconnaitre là-dessus (il est loin du Legolas)

non non, je ne me suis pas démenée. En plus, j'ai eu du mal à être concentrée puisque j'étais en train de discuter en même temps. Mais bon, je pense qu'il faut pas prendre ce que j'ai dit non plus comme quelque chose d'objectif. Il faut savoir que je n'ai vu ce film qu'une seule fois (en principe, on est plus enclin à le trouver bien), et sur grand écran (ce qui est toujours plus "spectaculaire"... Et puis, j'aimes bien ce genre de film, voila tout, lol.
Pour ne pas rester sur mes propres impressions, voici un article tiré du hors série n°2 d'Histoire médiévale: "Etats latins de terre sainte", Août septembre octobre 2005:

"CROISADE SUR LE GRAND ECRAN: UN FILM QUI FAIT DEBAT

Il y a dans KOH, le dernier film de Ridley Scott sorti en mai 2005, que la critique et le public francais ont mal reçu, plusieurs niveaux de lecture possible. Cela en fait une oeuvre plus subtile qu'il n'y parait.
Rappelons que son action se place en un moment dont aucun film n'avait encore traité: juste avant la troisiéme croisade, alors que le royaume de jerusalem sur lequel regne Baudoin IV vit depuis quelques temps dans une paix précaire conclue avec le sultan ayyoubide, l'illustre Salâh al-Dîn.

UN DISCOUR AMERICAIN

Le niveau le plus explicite est la référence à la situationa ctuelle du Proche et Moyen Orient. Le discours du chevalier Balian d'Ibelin aux habitants de Jerusalem renvoie évidémment aux plans de paix que l'administration américaine s'efforce depuis des années d'imposer. Plus profondemment et de manière moins visible, le Royaume des Cieux dont il est question est une terre où chacun repart à zéro sur un pied d'égalité (C'est ce que dit le chevalier d'Ibelin à son fils pour le décider à partir), même s'il a une faute sur la conscience (ce sera son cas). On y vit dans l'utopie d'une société démocratique où chacun peut devenir chevalier, à commencer par le forgeron qu'est le héro au début du film. Toutes les religions ont droit de cité sur la terre promise, qui se trouve au-dela de la mer. Ce n'est en fait rien d'autre, on l'aura compris que la résurgence de la vieille utopie américaine, toujours fondatrice de l'imaginaire cinématogra^hique.

UNE HISTOIRE ROMANESQUE

Cela a peu avoir avec la réalité historique des croisades, diront les grincheux. Sans doute. Mais il faut partir de principe que le cadre historique, d'ailleurs exact en gros quoiqu'un peu bousculé, n'est que la toile de fond d'une intrigue romanesque dont le protagoniste est le fils bâtard d'un croisé qu'il n'a jamais vu et l'époux d'une femme excommuniée parce qu'elle s'est suicidée. Le "roman familial" du héros se complete par le meurtre d'un prêtre lubrique: ce dernier coup le décide à obéir aux injonctions de son père, revenu exprés pour l'inciter à partir outre mer récupérer son fief. La quête du chavalier Ibelin prend alors un autre sens. L'idylle qu'il noue avec la princesse Sibylle, soeur du roi et épouse de l'infame Renaud de Catillon, vient s'inscrire dans le cadre freudien.

UNE TRADITION SECULAIRE REVIVIFIEE

Les nécessités du roman l'emportent sur celles de l'histoire pour une raison objective: le film de RS prend la suite de toute une tradition qui remonte à une même source, le roman de Walter Scott: Le talisman (1824). Bien que celui se déroule un peu plus tard, sous la troisieme croisade, on peut se convaincre que les principaus personnages trouvent leur équivalent dans le film de RS. Avant lui, Chet Witney en 1924, Cecil B Demille en 1935, David Buttler en 1954 et Yoissef Chahine en 1963 s'étaient emparés du matériau romanesque et avaient tissé des variations sur les rôles de base: un chevalier "naîf", des extrémistes fanatiques (intégriste dirait on aujourd'hui), des leaders francs pondérés, un sultan courtois, raffiné et diplomate, en sollicitant chaque fois ce jeu des rôles en fonction de l'actualité politique de l'epoque.
Le seul élément nouveaux du film de RS, mais il est de taille, est l'introduction du personnage du roi lépreux de Jerusalem qu'aucun film n'avait jusqu'ici représenté. C'est lui qui fournit les plus beaux passages du film. Le visage rongé dissimulé par un splendide masque en argent (qu'on dirait sorti d'

excalibur ou de Zardoz), il représente trés adroitement la dichotomie du "corps du roi", mystique et terrestre, misérable et immortel. Son aura s'exprime magnifiquement dans une grande scéne d'entrevue avec Salâh al-Dîn devant le crac des chevaliers que chrétiens et musulmans se sont alliés pour reprendre.

Cette dimension mythique qui traverse par moment le film (par ailleurs monumental) peut s'expliquer sans doute par l'influence du Seigneur des Anneaux de Peter Jackson, non pas en raison de la présence d'Orlando Bloom (encore qu'il fournisse une image d'un héros lunaire un peu hobbit), mais par l'esthétique maniériste et cosmique des grandes scénes de combat: ainsi le Moyen Age se trouve t il "relu" à la lumière des formes les plus modernes de l'héroic fantasy. Si cela ne nous fait pas accéder à la vérité historique des royaumes croisés, cela nous fait pénétrer en tout cas dans leur mythe. "


Voila c'est fini...

Pas encore vu mais j'ai bien envie de le faire!^^

Bon alors je l'ai vu il y a quelques temps et....je me suis endormie devant.(littéralement).
Donc désolée, j'ai pas aimé.

Au début j'étais contente car en effet c'est beau et bien fait et l'histoire commence bien, mais après il y a un amalgame de faits historiques pas trés clairs, les dialogues sont pauvres et d'ailleurs les rapports entre les personnages ne sont pas trés réalistes aux vues de l'Histoire et c'est chiant et long...donc fatiguant.

Ce n'est que mon humble avis cependant et peut être le fait que je l'ai vu un jour où j'étais fatiguée et en VF joue sur ma perception du film.

MDR!
Non, mais c'est vrai que c'est pas non plus un film super violent où on ne peut pas fermer une paupière de peur de louper une partie interessante. Il me semblait avoir précisé que les dialogues étaient trés simplifiés et limités, aspect bien plus décourageant que les autres défauts pour un film (ce qui m'avait aussi fait dire que le personnage principal manquait de charisme). Non, et puis, c'est Ridley scott, c'est pas le réalisateur de Alien qui allait nous mettre des dialogues philosophiques ou évolués, lol.
Il est vrai que le début est peut être plus engageant que le milieu (il faut dire qu'ya un acteur (dont je ne connais pas le nom) qui est fort charmant, mais qui malheureusement meurt en essayant de protéger le petit orlando. Non, je plaisante. Mais il était tout de même charmant.
Mais sinon je trouvais tout de même l'image riche et ... Et pis en fait, j'aime bien cette partie de l'histoire et je trouvais que la façon de traiter les relations et les motivations des deux groupes ennemis étaient interessantes et sortaient de la duplicité habituelle gentils/méchants.

Enfin, bon, au moins, nous avons deux visions différentes concernant le film! lol

Pour le traitement objectif de cette guerre j'ai trouvé ça bien aussi mais si le reste avait été mieux ça aurait été vraiment bien.
Mais là il y a ces points qui m'embêtent.

C'est vrai qu'il est charmant Liam Neelson et c'est un bon acteur aussi(comme Jeremy Irons d'ailleurs).

ah, mais je parlais pas de Liam Neelson!
Je parlais d'un blondinais style Allemand... ou autres pays du Nord. Avec une bonne machoire. Enfin, je dis blondinais, mais... J'aurais pas aimé qu'il me colle un pain dans la tronche.

Bref, c'est un peu hors propos.. lol.

Un blondinet? Me souviens plus, je regarde le casting.
J'ai pas trouvé. Désolée.

Dommage... Tu sais, dans les bois là! Aprés qu'il tue le méchant prêtre! Bon, tant pis...

Voila, je le fais pour tous

Affiche du film kingdom of heaven:





En fait, j'adore les affiches de ciné... Désolée de tapisser le forum de ces affiches. En fait, c'est surtout que j'aime les images. pas pour rien que je suis en histoire del'art.

C'est qui le gars sur l'affiche? Oo Il est où Orlando?

LOOOOL: c'est orlando bloom. MDR

Méconnaissable sur l'affiche que tu as postée Oo Impressionnant.
Une autre affiche:

Ben, je le préfère sur la premiere affiche ^^. Au moins, il fait pas niais. Il y est même plutot pas mal.